Allez je me lance.
Raconter tout en détail s'avère mission quasi impossible, enfin si j'ai réussi à pondre un beau pavé mais je le réserve pour mes archives personnelles, je n'oserais pas vous imposer ça, je ne suis pas si cruelle, je vais tenter de vous faire un compte rendu fidèle et pas trop difficile à lire.

Alors Max et G sont venus dans mon village du bord de mer pour camper sur la plage comme prévu. Ils sont arrivés vendredi soir, et déjà ça faisait trop plaisir de les voir, surtout Max que je n'avais pas vu depuis plus longtemps, on est allés faire quelques courses et puis hop on est parti pour la plage à pied avec les sacs, la tente tout ça, 4 km peut être mais ça nous a paru long, enfin moi ça allait j'avais 6 kilos sur le dos mais eux souffraient un peu plus avec 20 ou 30 kgs, sont fous ces mecs je vous jure. On a fini par monter la tente dans le noir comme on s'était promis de ne pas faire, et c'était bien drôle.

Dans la soirée on a été rejoint par des filles qu'ils avaient rencontré dans le train.

(parenthèse pour dire : c'est une des facettes de leur personnalité que j'adore, cette propension à la rencontre, à rameuter des tas de gens différents partout où ils vont, à improviser des fêtes etc)

Vers je sais pas trop quelle heure (à peu près, hein) G et les filles vont chercher du bois pour faire du feu et griller des marshmallows (voilà qui me rappelle les Etats-Unis, non sans me donner un peu le cafard je dois dire), Max et moi on en profite pour aller s'affaler dans la tente, on se cale bien confortablement, il s'accroche à moi comme un enfant, on cause un peu et on s'endort

(nouvelle parenthèse pour dire : un autre truc que j'adore chez ces mecs, c'est leur prodigalité en câlins, ils distribuent leur tendresse sans compter et sans arrière pensée, tout est naturel, le pire c'est que moi je suis généralement plutôt froide et distante les premiers temps quand je rencontre des gens, enfin non, je suis sympa, chaleureuse et tout si le courant passe mais au niveau physique je garde mes distances, et bien eux ils ont réussi à franchir ma barrière très rapidement, faut qu'ils soient vraiment doués !)

Quoi je vous soûle avec mes parenthèses ? et ben je vous préviens y en aura d'autres parce que ce qui est intéressant dans le récit de mes aventures, c'est pas tant les faits, qui sont plus ou moins banaux mais surtout la façon dont je les vis et l'évolution des relations, la découverte des gens, le pourquoi du comment, enfin moi c'est ça qui m'intéresse et c'est mon journal ici. bon c'est vrai quoi ...

Donc où en étais-je, ah oui les autres reviennent, font du feu, nous réveillent etc
Et merde j'ai dit que je ne vous racontais pas tout comme un roman feuilleton
Bon on est une bande de jeunes lâchés en liberté sur la plage en pleine nuit, on s'amuse quoi

Et puis plus tard on va se coucher, Max tient toute la place, ce qui n'est pas très important en fait parce que place ou pas place, G et moi on est toujours scotchés l'un à l'autre la nuit et puis on ne dort pas, je me fais câliner encore et j'adore, parfois on est si proches, nos lèvres se touchent presque, et je me prend à souhaiter qu'il m'embrasse et puis je me dis que non, ça gâcherait tout

Le matin je me baigne en ptite culotte sous l'oeil goguenard des pêcheurs, à vue d'orteil l'eau est froide mais comme je suis pas trop exhibitionniste (écrivit-elle dans son journal intime en ligne :) je me jette vite à l'eau pour qu'il ne me voient plus et en fait elle est vraiment très bonne et je me régale tout seule dans les vagues et les algues, et puis quand je sors, j'ai chaud dehors malgré le vent, peut être que l'eau n'est pas si chaude finalement, je ne sais pas
Je m'empresse d'aller raconter aux mecs comment c'était trop bien et il faut qu'ils y aillent aussi et blablabla, je suis un peu surexcitée, comme d?hab et ils me regardent avachis, hébétés au fond de la tente, je reste à l'entrée pour ne pas mettre du sable partout, en serviette et lunettes, cheveux au vent, je suis paraît-il 'achement sexy, arf les cons
ils vont tout de même à la mer et reviennent des lueurs assassines dans les yeux parce que parait-il elle est froide froide et ils ont vu leur virilité réduite à des dimensions peu honorable, au sens propre comme au figuré, ce qui a du les vexer.
sérieusement je ne suis pourtant pas super résistante à l'eau froide, je ne comprend pas, enfin faut dire aussi que j'ai une épaisse couche de graisse (de phoque comme les esquimaux, dirait mon père) qui me protège, ça doit être ça.

J'ai beau faire je n'arrive pas à m'en tenir à l'essentiel de mon histoire, mais qu'est-ce que l'essentiel d'abord ? c'est vrai quoi ?

Bon, on passe la journée à faire rien ou autre chose et c'est parfait.

Dans l'après midi Max va faire des courses au village et nous laisse avec mission pour G d'aller chercher du bois et de récupérer son sommeil en retard (il n'a quasi pas dormi la nuit dernière)
moi je suis la femme du camp, on m'épargne les corvées, je n'ai rien à faire qu'à être agréable et de bonne humeur, elle est pas belle la vie ?
D'ailleurs à chaque fois qu'ils m'invitent quelque part, et que je demande ce que je dois amener, ils me répondent, "ramène ton sourire et ta bonne humeur" c'est tout dire.

G et moi on se retrouve dans la tente à faire des câlins, c'est plus fort que nous je vous jure, il ne dort pas et ne va pas chercher du bois, je suis trop bien dans ses bras ...

Max revient avec le ravitaillement et Blandine et Justine les filles d'hier nous rejoignent avec Jules, le copain de Blandine.
Alors là ça se complique, j'espère que vous n'êtes pas déjà fatigués de mes passionnantes histoires parce que y en a encore plus qui arrivent.

En gros, (c'est fou plus j'essaye de résumer, plus j'ai l'impression que c'est trop long, tant pis), donc en gros disais-je, entre Blandine et Jules c'est plus le grand amour, leur relation a l'air un peu bizarre, d'ailleurs hier elle était plutôt tendre avec Max, enfin moi je m'en fous, ça ne me regarde pas.

Max et moi nous baignons et nous roulons dans le sable comme des idiots
G m'arrose de bière quand je lui demande de m'abreuver, et se propose de venir me nettoyer avec sa bouche mais le sable l'en dissuade, Max, lui, dit que ça ne le dérangerait pas, et je veux bien le croire car il lécherait n'importe quoi cet animal, mais il a trop de respect pour moi pour le faire, arf.
C'est-y pas beau ?

Les autres ne sont pas motivés pour se baigner, je suis la seule dans l'eau et suis rejointe par Jules, il est militaire lui aussi, comme c'est original ... (je précise ce n'est pas parce que j'en fréquente de plus en plus, que j'en trouve partout sur mon chemin que mon opinion à leur sujet a changé, je persiste et signe : j'aime pas les militaires:)
lui : c'est toi qui a un copain qui bosse à **** ?
moi : ah non moi j'ai pas de copain
lui : ah bon j'avais cru comprendre...
moi je me dis bravo l'excuse lol
et puis lui : au fait je sais pas si tu sais mais moi et Blandine on est pas censés être ensemble ..
moi : mais vous l'êtes quand même ?
lui : en fait je m'en fous c'est juste pour lui faire plaisir, elle aime bien penser qu'on est ensemble
moi dans ma tête je me dis d'accord, super, vla le mec, et puis on nage vers le large et il dit qu'il a un peu la phobie de l'eau en fait, enfin plutôt des requins, "mais y en a pas ici, hein ?" alors là je suis sciée, le type c'est un militaire, dans les paras, et il a peur de l'eau alors évidemment je ne peux pas résister, je lui raconte que si il y a des requins ici, et c'est vrai, cet été j'ai vu les pêcheurs de thons ramener un requin sur le port au petit matin, environ 2m, c'était pas un monstre mais ça suffit à le faire flipper, je le rassure, les pêcheurs de thons il vont très au large, y a pas de requins sur la plage
je me marre bien mais par contre je n'apprécie pas du tout la remarque idiote à propos des pêcheurs de thons et de sa copine, du style ils auraient pu la prendre elle tu vois, c'est vraiment trop stupide et mesquin, le gars qui me fait grossièrement du plat alors que sa meuf est à côté c'est déjà pas glorieux mais alors les réflexions de ce genre c'est en dessous de tout, le pire c'est qu'il est plutôt mignon ...

Enfin après ça on fait les cons sur la musique et il se révèle plutôt marrant et sympa, et je lui pardonne, en plus sa meuf c'est une vrai chieuse :), lui c'est un bon fêtard, bon pote, un clown à l'occasion et un gros con avec les filles, un bon militaire quoi
au moins lui il s'est baigné !

La nuit tombe, ils sont partis, Max joue avec le feu dehors, G et moi, dans la tente, le regardons danser, faire son one man show, il est trop drôle Max quand il s'y met.
Et puis G commence à m'embrasser dans le cou et je fond totalement, il sait bien que je n'y résiste pas, j'adore.

Elle est drôle notre relation quand même quand j'y pense, tellement simple pour nous et pourtant vue de l'extérieur, on dort ensemble, on se câline, on se fait des bisous partout sauf sur la bouche, on pourrait se poser des questions mais ça me semble si naturel, je ne veux pas penser.
Et Max qui nous laisse seuls malgré nos appels : on lui dit de venir faire un câlin aussi, on est généreux en câlin dans le coin.

Les filles et Jules sont de retour et il appelle G pour qu'ils aillent chercher du bois, G le nez dans mon cou qui dit "oui oui j'arrive, je mets mes rangers ..." et qui ne me quitte pas.
Enfin il finit par y aller, et je crois que je m'endors.
C'est Jules qui vient me réveiller dans la tente, je suis un peu surprise de le voir là, il m'invite à danser un slow, on rigole bien, on fait les fous, il peut être super cool en fait, il raconte des tas d'histoires et est vraiment drôle, il n'est pas trop fier et ça j'aime, on passe une très bonne soirée, tous à moitié morts de rire.
Quand ils s'en vont, je suis séduite (le problème avec moi c'est que si tu peux me faire danser je suis déjà à moitié à toi, alors si en plus tu me fais rire ...), Jules me serre fort dans ses bras et me fait des bisous tout tendre sur le visage en partant, on est comme des amis de toujours
Quant aux filles je n'en parle pas beaucoup me direz vous, et bien non et toc.
Non sérieusement il y a trop à dire mais rien qui influence directement ma vie, alors je zappe, déjà que je blablate beaucoup trop à propos de détails insignifiants.
C'est pas que je ne m'intéresse qu'aux mecs, loin de là je vous assure mais ces filles là en particulier n'ont rien qui me retienne..
J'essai de recréer l'ambiance, l'état dans lequel j'étais, ce que je ressentais, à propos d'elles je pensais bien sûr mais je ne ressentais rien, comprenez-vous ?

Au fait ça me ferait plaisir que vous me disiez si vous lisez jusque là et surtout si vous comprenez le message que j'essaie de faire passer, je sais que j'ai tendance à être assez hermétique alors j'aimerais avoir votre point de vue, merci.

D'ailleurs à ce propos, maintenant quand je parle à G de mes idées bizarres et que je lui demande, inquiète, s'il me comprend, si ce que je dis à le moindre sens pour lui, il rit et me dit oui maintenant il a le décodeur, il comprend.
Avez vous le décodeur ?

Pour en revenir à nos moutons, on est samedi soir là, vous avez suivi j'espère, Max va se coucher, je reste vers le feu dans les bras de G, et puis on rejoint Max qui cette fois se fait tout petit dans un coin de la tente pour se faire pardonner ses abus de la nuit dernière, il doit être 1 ou 2h du mat, je ne sais pas trop, G n' a pas beaucoup dormi la nuit dernière et ne dormira pas plus cette nuit, "je ne peux pas dormir, je fais des câlins à ma Marine" on rigole et on dit heureusement qu'on ne se voit pas trop souvent parce qu'il faut qu'il dorme quand même de temps en temps, je me sens si bien dans ses bras, comment vous dire ?
Vers le milieu de la nuit, on se retrouve encore nez à nez, on se retrouve toujours comme ça de toute façons, nos bouches à deux cm l'une de l'autre, nos souffles qui se mêlent, je suis bien là, je me sens chez moi, je suis à moitié endormie quand il m'appelle
- Marine ?
- hum ?
- depuis le début de la soirée j'ai trop envie de t'embrasser mais ... je sais pas trop sur quelle longueur d'ondes tu es ...
- euh, moi non plus en fait
silence
- parce que je t'ai dit mes dernières expériences de ce genre ne se sont pas très bien passées
(il fait référence à une conversation qu'on a eu plus tôt à propos de sortir avec une amie et ce qu'il advient de la relation etc)
- oui je sais moi aussi ça me fait peur
silence
5 minutes plus tard nos bouches ne sont plus qu'à 1cm l'une de l'autre, on fait du 1 mm /minutes, vitesse de pointe !
lui : tu dors ?
moi : non
Le temps passe, et nos bouches se touchent presque je ne sais pas, je suis toute ensommeillée, toute bien, j'ai envie qu'il m'embrasse et en même temps je redoute qu'il ne le fasse, je crois que je n'ai jamais tant voulu et appréhendé un baiser, je l'attend et j'en ai peur, peur pour notre relation bien sûr, d'abord est-ce-que j'ai envie de sortir avec lui ? mais surtout peur comme si c'était le premier, je veux dire, j'ai l'impression qu'on ne m'a jamais embrassé avant, c'est troublant, inquiétant, excitant, j'attend de voir, je me dis s'il le fait c'est bien, s'il ne le fait pas c'est bien aussi, je ne l'encourage pas mais je ne le repousse pas non plus, puisque je ne sais pas quoi répondre à sa question non formulée, j'attend qu'il décide à ma place
et puis il m'embrasse, juste un baiser, lèvre entrouverte, tout doux
et il dit "j'y tiens plus, fais-en ce que tu veux"
Que faire d'un baiser donné, si ce n'est le rendre ?
j'hésite donc deux secondes, le temps de faire durer le suspense, et l'embrasse à mon tour

plus tard, il me demande
- mais pourquoi tu n'as rien fait ?
- j'aime bien attendre :)
- moi je t'avais déjà dit une fois que j'avais envie de t'embrasser, alors je voulais pas insister, je ne savais pas ce que tu voulais, et je préférais me contenter de ton amitié plutôt que de risquer de te perdre
Et puis de me demander si Max ne m'avait rien dit, et bien non pour une fois Max a su tenir sa langue, ce dont je lui suis très reconnaissante d'ailleurs parce que si j'avais su j'aurais été dans une situation embarrassante, et je n'aime pas ça
Voilà ça fait longtemps, enfin on ne se connaît que depuis un ou deux mois, mais bon relativement longtemps que G a envie de sortir avec moi mais comme on avait parlé de notre relation et j'avais dit à quel point j'aimais pouvoir me faire câliner par lui, sans que ce soit ambigüe etc. il ne voulait pas décevoir ma confiance, alors je lui explique que oui c'était vrai, au début je l'ai apprécié pour ça mais ça ne veut pas dire que rien n'est possible maintenant, les choses ne sont pas figées
d'ailleurs quand il m'avait dit au mois d'aooût la veille de son départ qu'il avait envie de m'embrasser, je n'en avais pas pensé grand chose, je croyais que c'était juste circonstanciel, qu'on était là tous les deux, seuls dans un lit, qu'il était un mec et que l'occasion fait le larron, je ne pensais pas qu'il voulait sérieusement sortir avec moi
On discute un peu sérieusement et puis on part dans des délires et on rigole comme des perdus, pour faire disparaître la tension qui s'étaient créée je pense.
Quand on s'endort il fait déjà jour.

La journée passe, tranquille, on décide de plier la tente aujourd'hui et de squatter ailleurs cette nuit, car il doivent partir demain matin et on n'a pas envie de devoir tout ranger à l'aube
Je ne suis pas sûre de ce qui s'est passé cette nuit, peut être ai-je rêvé, nous sommes nous vraiment embrassé ? c'est drôle je n'en sais rien, tout est comme avant et c'est bien
Dans l'après-midi alors que je m'excuse pour lui avoir fait mal je ne sais plus comment, il me demande un bisou et je sais que je n'ai pas rêvé, et l'embrasse sur les lèvres.

On range sans trop se presser, et puis ils vont se baigner, quand ils reviennent je suis hypnotisée par le feu et ils chantent, sur l'air de Kyo, "J'ai pardonné, j'ai fermé les yeux et appris à rêver"; mais en changeant un peu les paroles, et ça donne : "faudra nous pardonner, parce que c'est sur toi qu'on va s'essuyer" et là je n'ai plus le temps de m'enfuir et ces salauds tout trempés se jettent sur moi

(nouvelle parenthèse : un autre truc qui m'épate chez eux c'est leur complicité, il y en a un qui pense une connerie, il n' a pas besoin de l'expliquer à l'autre, ils se comprennent d'un regard, quand ils inventent des paroles de chansons à mesure, ce qu'ils font quasi tout le temps, ils n'ont pas besoin de se consulter avant, il sont ensembles, c'est impressionnant, ça me fait penser que mes amies me manquent, il est vraiment temps que j'aille les voir)

Blandine et Justine veulent nous emmener à N*** au Macdo ce soir, pourquoi tant de haine ? par contre si Jules appelle on est censé dire qu'on ne les voit pas, bonjour le plan ...

Elles viennent nous chercher en voiture, enfin G est à vélo, on va poser les sacs et le vélo chez moi, on se dit on va aller en ville et on les invitera dans un restaurant, mais elles nous emmènent dans la zone industrielle, pas d'issue possible, donc Macdo se sera, quelle horreur, en plus c'est super cher cte connerie

Ensuite on va chez un pote à elles pour regarder un film et Max et Blandine passent la soirée sur le canapé à se rouler des pelles, G et moi on est mort de rire, s'il y a une chose dont on est sûre à propos de notre relation, c'est qu'on ne veut pas de ça

Je ne sais pas du tout où ça va mener, je n'y pense pas, je veux garder l'insousciance de l'amitié, on est bien ensemble, c'est assez, on n'a pourtant pas les mêmes idées, ni les mêmes opinions sur des tas de sujets, mais au niveau relationnel on est vraiment sur la même longueur d'onde, c'est bizarre, non ? Je ne trouve jamais de mec qui voit la relation comme moi, ou c'est des romantiques, sentimentaux, collants, jaloux, qui t'appellent 15 fois par jour, passent leur temps à t'embrasser, en public, ce dont j'ai horreur, ou alors il y a ceux qui font style de s'en foutre de toi, peut être même qu'il s'en foutent pour de vrai d'ailleurs, enfin il y en a aussi entre les deux mais habituellement ils m'ennuient à mourir, lui c'est différent

On rentre "dormir" dans un parc de mon village.
Lundi a 8h30 il prennent le bus pour aller à la gare, enfin Max et les sacs, car G doit ramener son vélo, faut quand même qu'ils soient motivés les mecs.
J'ai horreur des "au revoir", un bisou et ciao..

Juste en face il y a Vlad qui travaille je ne me sens pas d'aller le voir, je manque trop de sommeil, faudra que je me décide à lui parler.

Il fait gris et froid et c'est l'esprit tout embrumé que je vais me coucher.