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Une semaine en une entrée = un roman mais c'est que du passionnant !
Mercredi 1er Octobre 2003

Le soir, totalement vanée, énervée, le coprs las, l'esprit en déroute, incapable de dormir pourtant, je vais me promener, juste envie de marcher droit devant, jusqu'à épuisement.
Les oiseaux règnent sur le port déserté, des goélands, énormes, et puis même des canards et de rares passants, des vieux qui leur donnent du pain sec.
Sur un tronçon de route, il y a un escargot tout seul qui traverse très lentement, et puis en y regardant mieux il y a de nombreux escargots écrasés, qui ont du aussi traverser très (trop) lentement, je me demande si le ptit rescapé va jamais atteindre l'autre côté.
Tout le long du chemin, j'entend un bruit assourdissant qui semble venir de la mer, le vent est marin, je me demande si ce sont des vagues qui font un tel vacarme, je ne résiste pas et vais voir, suis la piste qui mène à la plage dans le noir, une belle moitiée de lune éclaire la digue et de l'autre côté : la plage, immense et inondée, il ya juste une langue de sable sur le bord que la mer vient recouvrir, le nez au vent je reste plantée les pieds dans le sable, à regarder les vagues qui s'étirent et se déroulent à l'infini dans leur grand fracas d'eau et de coquillages broyés, c'est magnifique, je voudrais y entrer tout entière, m'y fondre, y disparaître.
Et soudain ma fatigue s'est envolée, je suis en meilleure forme que jamais, les idées claires et le corps alerte, c'est incroyable, l'effet que la mer peut produire, je me sens merveilleusement bien, c'est magique.
Je ne me baigne pas ce soir, il fait un peu trop frais mais je me promets d'y aller demain.

Jeudi 2 Octobre 2003

Ai très mal dormi, et suis d'humeur massacrante, crevée, énervée et puis j'ai mes règles ... no comment.

G et moi on n'arrive pas à se joindre, on se parle par répondeur interposé et ça finit de m'agacer.

Vers 13h je décide d'aller voir si les vagues sont toujours là peut être que ça me détendra.
Je suis terriblement fatiguée mais j'y vais.
Ici aussi la plage est inondée, je décide de poser mes vêtements sur le poste de secours pour les protéger, il n'y a personne sur la plage et pourtant un charmant jeune homme y a déjà déposé les siennes, on se sourit, le ciel est orageux, les vagues sont au rendez-vous et on est les deux seuls fous dans l'eau, il fait du bodyboard et il me propose d'essayer, j'accepte avec plaisir et on fait connaissance, c'est pas si facile que ça la planche mais il est patient et quand on arrive à prendre une vague c'est génial, on vole au dessus de l'eau, c'est grisant, et on se marre bien entre deux tasses d'eau salées
Et puis de batifoler comme ça dans l'eau ça rapproche vite, on devient vite décontracté, le courant passe vraiment bien entre nous.
Je repars vers 15h30, je suis vannée par les vagues et les tasses mais heureuse et plein d'énergie, je confirme : la mer c'est magique et puis j'adore rencontrer des gens sympas comme ça tout simplement, j'aime quand les relations sont "évidentes".
On se donne rendez-vous ce soir pour boire un verre et je propose qu'on échange nos numéros de tel, histoire de se retrouver, mais il n'a rien pour noter, et j'aime le fait qu'il n'ait pas son téléphone sur lui, je me moque allègrement des gens qui ne se baladent pas sans et puis me rend compte que moi je l'ai sur moi, mais je suis allée trop loin dans la dérision, je ne peux pas l'avouer et puis moi c'est exeptionnel c'est parce que j'attend un appel de G et qu'on n'arrête pas de se manquer en ce moment, d'habitude je ne l'emmène pas ! ok c'est nul mais bon, je ne note donc pas son numéro et je m'éclipse vite parce que si mon téléphone sonne à ce moment là, ça serait vraiment la honte !
il voulait me donner rendez-vous chez lui mais je le vois venir le petit malin et lui dit que c'est trop compliqué, vaut mieux qu'on se retrouve dans la rue.

deux minutes après que j'ai quitté Sylvio, G appelle, je l'ai échappée belle.
enfin ! on peut se parler ! son week end se limite de samedi midi à dimanche midi ! c'est trop injuste, et c'est le fameux week end où son parrain tant aimé et pas vu depuis si longtemps doit venir lui rendre visite, je ne veux donc pas m'imposer dans cette réunion de famille parce que je sais à quel point c'est important pour lui mais il insiste pour que je vienne le voir, j'espère que ce n'est pas pour me faire plaisir, on se voit samedi après midi donc, cool !

sur le route du retour alors que je suis au téléphone avec lui, des mecs m'interpellent depuis une terrasse pour me dire que le téléphone au volant c'est interdit, et c'est assez drôle parce que je ne suis pas au volant mais au guidon de mon super vélo de grand mère


le soir à 21h je suis pile à l'heure et Sylvio aussi, j'apprécie ! on va dans un bar à N***, je devine qu'il aurait préféré rester sur place mais rien n'est ouvert et il m'emmène en ville de bonne grâce, il est de compagnie très agréable, raconte des tas d'histoires, s'intéresse suffisemment à moi mais pas trop, je n'aime pas les mecs qui ne parlent que d'eux, pas parce que j'ai envie de leur parler de moi mais parce que ça me parait un manque total de tact et de politesse et j'aime les gens qui ont un minimum de savoir-vivre et puis je n'aime pas non plus ceux qui te posent un million de questions sur toi parce que ça me soûle de parler de moi, j'aime les conversations qui roulent sur des tas de sujets, légères et faciles mais un peu subtiles quand même ... bref je passe vraiment un bon moment, relation fluide, je le taquine un peu, je ne résiste pas, et on rit beaucoup
vers je ne sais pas quelle heure après qu'il ait proposé un autre verre que je refuse nous allons chez lui selon son désir, là il y a du soho, voilà un mec qui pense aux filles ...
il devient assez vite très tendre et moi comme une idiote que je suis, habituée à G et sa clique de mecs affectueux et sans arrière pensée, je ne le repousse pas, après tout on peut bien se faire des câlins non ?
evidemment il veut plus, je me dis que je n'aurais pas dû venir chez lui, moi ça me parait naturel mais tout le monde n'est pas comme moi, il faut que je fasse attention à ma façon d'être avec les gens, peut être je suis équivoque, je ne me rend pas compte, il m'embrasse le visage et je n'ai pas la force de le repousser, ses lèvres sont d'une douceur affolante et moi je suis trop faible pour lui résister longtemps, je me dis que je suis une petite conne qui joue avec le feu et que je devrais partir mais quand il me demande de rester, je reste, je ris et dis que c'est vraiment ridicule de le laisser m'embrasser comme ça partout sauf sur la bouche et de me dire que je suis fidèle à G, il approuve totalement et décide de cesser ça, c'est à dire qu'il m'embrasse les lèvres et après quelques tentatives d'esquive peu convainquantes je lui cède, et ses baisers sont divins, j'aurais pu tomber sur un de ces gros rouleurs de pelle que je déteste et ça m'aurait fait fuir tout de suite mais non il faut qu'il soit tendre et doux et délicieux, qu'y puis-je ?
enfin ce qui me sauve c'est que je dois partir car demain je me lève à 6h pour bosser avec papa, j'ai du mal à me décoller de ses bras bien sûr mais vers 1h nous partons, il me raccompagne galamment jusqu'à ma porte, et là encore on n'a pas de quoi noter nos numéro de tel, j'adore le fait qu'il ne se balade pas avec son portable, c'est si rare !
il me demande de revenir demain, j'hésite, et puis "tu m'emmènes faire de la planche ?" il accepte et comme je serai occupée la journée on prévoit de se retrouver chez lui à 20h30 et d'aller à la plage
je ne sais pas comment vous dire mais il est terriblement attendrissant, there is something so pure, so true about him that i just can't resist
au moment de se quitter il dit : tu viens demain ? d'un air suppliant d'enfant gâté et c'est drôle, et puis il dit merci pour ce soir et je ne sais pas il a l'air comment dire, sincère, un peu étonné de sa chance, il n'avait pas prévu de rencontrer quelqu'un, il était venu ici seul pour la semaine, histoire de s'entraîner et n'envisageait pas de voir qui que ce soit

je rentre l'esprit en ébullition, je me demande ce que je fous, même pas deux semaines que je sors avec G, je suis tentée de culpabiliser deux minutes, de me fustiger, quelle conne, quelle faible je suis blabla mais je sais bien que c'est trop facile, je me culpabiliserais pour me donner bonne conscience et c'est idiot, de toutes façons je n'ai absolument pas l'impression de faire quelque chose de mal, peut être je suis totalement amorale je ne sais pas, j'adore G, ça n'a absolument rien à voir

Vendredi 3 Octobre 2003
je me lève à 6h comme prévu pour aller accrocher les tableaux de mon p'pa à P***
sms de G datant d'hier soir 22h30 qui dit fais dodo la miss des coin coin, fais dodo t'aura des calins, bonne nuit, bisous, vivement samedi !
ça vous tue un peu ce genre de trucs, une p'tite attention comme ça, dire qu'au moment où il écrivait je tombais dans les bras de Sylvio, arf ironie du sort

après l'accrochage des tableaux, je vais faire du shopping à P***, et je ne trouve absolument rien, tout est noir, cher et ridicule de fausse classe et d'affectation, les vendeurs sont terriblement snobs et vous parlent "comme ça", sont tout fiers de vendre du jp gaultier alors que gaultier en prêt à porter c'est super cher mais ça vaut absolument rien, c'est de la super mauvaise qualité, les finitions sont pourries, c'est du foutage de gueule, enfin bref ça m'agace, j'ai horreur de ce snobisme de petit bougeois mesquins qui n'ont aucune classe mais qui croient que parce que c'est cher et ça passe à la télé c'est bien
matinée frustrante donc, le seul endroit où je trouve des trucs assez jolis, et pas trop affiliés à une mode en particulier c'est etam et H&M, c'est tout dire, mais bon le problème c'est que les coupes sont mauvaises et bon moi j'ai des goût de luxe, j'aime l'originalité, la sobriété, les beaux tissus et les coupes parfaites, mais dans mes ptites villes de province je ne trouve jamais rien evidemment, pff chu pas faites pour cette vie lol

enfin ...

l'après midi de retour à G***, le vent est au nord, le ciel bleu, il n'y aura donc pas de vagues, pas de planche donc, quel dommage, et comme je ne peux pas appeler Sylvio je vais devoir y aller quand même, ce ne serait pas poli de lui poser un lapin tout de même, il a bien calculé son coup le petit malin et moi je me jette dans la gueule du loup, une fois ça pouvait être une erreur mais y retourner le lendemain là c'est de l'opération suicide, et alors ? j'ai envie de le revoir d'abord !

G au tel qui finalement a raconté n'importe quoi à ses sups pour avoir 3 jours de perm parce que décidément une journée c'était pas assez pour voir son parrain cheri, il arrive ce soir à C***, il est d'ailleurs à la gare de N*** si près de chez moi quand il appelle, et demande quand je viens, je dis "qu'est ce qui t'arrange ?"
il dit : "ce qui m'arrange ? tu arrives demain à 6h du mat et tu repars lundi à 22h !
- lol ok alors qu'est ce qui arrange tes parents ?
- ce qui m'arrange les arrange, y a pas de problème, tu fais parti des 4 personnes que ma mère accepte à bras ouverts
evidemment ça fait plaisir, d'autant que j'aime beaucoup sa mère, je voudrais la même et puis surtout le fait qu'il semble vraiment vouloir me voir autant que possible, même si son parrain est là

ensuite appel de Frar, alors ça c'est une surprise, c'est un copain de G, et il est à G*** pour le week-end, me propose de se voir ce soir, bon mon rendez-vous galant tombe à l'eau quoi, je vais quand même passer chez lui et j'appelerai Frar dans deux heures pour qu'on se voit
j'arrive chez Sylvio, toujours aussi craquant, me dit suppliant, "tu restes avec moi cette nuit ?" je lui explique l'histoire de Frar et lui propose de venir avec moi, il hésite ne veut pas abuser, après tout le mec c'est un ami de mon copain mais je dis ne t'inquiète pas, il est sympa, vous êtes de la même ville en plus, il accepte, veut rester avec moi, on dit on ira se baigner après,
on parle, et il m'intrigue de plus en plus, on s'embrasse et il me fait fondre de plus en plus
il demande mon numero de tel tant qu'il y pense, je me demande vaguement pourquoi faire puisqu'il repart demain mais bon
je n'ai pas plus que lui envie de sortir mais il faut bien, soirée sympa avec Frar, les deux garçons s'entendent bien, ce qui est cool, on passe une bonne partie du temps à discuter avec un clochard sdf, comme il se décrit lui même, Gerald, ivre, qui déclame du rabelais et du rimbaud, en pleurant sa femme et son enfant morts, et taxant clope sur clope à Frar, il commence à faire froid, je suis en claquette en plus, le vent forcit, j'ai envie de rentrer, pas facile de quitter Frar sans que ça fasse suspect, on finit par partir tout de même, j'ai vraiment trop froid

chez Sylvio on boit un grand bol de chocolat fumant pour se rechauffer et puis il s'affaire à me réchauffer à sa manière mais comme dirait l'autre là ça ne vous regarde plus.

je dors dans ses bras, il est super confortable ce mec, et je me sens chez moi. ça peut paraître bête mais y a des mecs comme ça dans les bras de qui on se sent chez soi et d'autres aussi beaux ou sympas qu'il puissent être où l'on se sent en terre étrangère, voire hostile, je ne sais pas expliquer c'est bizarre, c'est comme la danse, il y a des corps qui se fondent, et d'autres qui se heurtent, se contrarient, je ne sais pas exactement à quoi ça tient.

je profite de sa douche chaude, je rappelle que je me douche tous les jours à l'eau gelée depuis dimanche dernier ;-(
je pars vers 9h du mat et c'est un peu difficile je dois dire, il m'a vraiment touché ce garçon, je crois qu'il a envie de me revoir mais je ne sais pas s'il osera m'appeler, mes fringues sentent lui et je ne veux pas les laver
j'espère que papa dort encore pour ne pas avoir à fournir d'explication, heureusement qu'il ne sait pas pour moi et G

vers midi je vais à N*** en stop et achète un billet pour un train qui n'existe pas, j'emmène du vin pour la famille de G, je voulais des fleurs pour sa mère mais tout est fermé, zut !
je me retrouve dans un tgv et arrive à destination, au fait je vous recommande les yaourts des tgv, la bouffe c'est vraiment pas terrible et très cher dans les trains mais les yaourt tgv, dans des beaux pots en terre en plus, sont délicieux, crèmeux, hum... je vous jure ça vaut le coup de prendre le train ! y a trois parfums, moi j'ai pris vanille, faudra que j'y retourne pour goûter les autres : nature ou sur lit de mûre !

G m'attend avec sa moto, cool ! je ne l'embrasse pas, enchaîne la conversation comme si on s'était quitté deux minutes plus tôt, ça fait parti de moi ce refus des bonjours et au revoir en règle, et puis tout de même j'ai encore sur les lèvres le goût des baisers de Sylvio, de sa peau, ça me paraitrait bizarre d'embrasser G comme ça
et puis aussi, je n'aime pas le petit baiser rituel des couples qui se disent bonjour, juste pour dire bonjour, tout comme ça m'agace de faire la bise aux gens "juste parce que c'est la règle", moi j'embrasse les gens que j'aime quand j'en ai envie, ça signifie quelque chose, ce n'est pas anodin, alors donc pas de petit baiser à la con, pas de gros baiser d'amoureux passionnés non plus parce que à froid comme ça et puis devant tout le monde, non vraiment c'est nul donc voilà direct dans le vif de la conversation, je t'aime beaucoup G je t'assure mais je ne mange pas de ce pain là
de toutes façons je crois qu'il comprend, tout du moins il m'accepte comme je suis, c'est peut être même aussi pour ça qu'il m'aime, moi et mes idées bizarres

je fais donc la connaissance de son parrain et de sa grand mère, et on rit ! sa mère est trop drôle, et les deux autres en rajoutent et puis son père, pince sans rire, toujours l'air sérieux mais avec un humour subtil qui me plait beaucoup lance des ptites phrases inncocentes comme ça l'air de rien et c'est drôle, je tombe amoureuse de sa famille, ça me manque tellement une famille !

je ne vais pas vous faire le détail du week end parce que vraiment ça serait trop longs, oui je sais je dis ça à chaque fois et je finis toujours par le faire quand même mais bon je ne désespère pas, un jour j'apprendrai l'art cruel du résumé

il y a quand même des détails qui méritent qu'on s'y attarde un peu, le fait qu'on ne s'embrasse pas de la journée, on est comme deux copains même si apparemment il est évident pour tout le monde ici qu'on est ensemble, je ne sais pas comment vous expliquer ça, mais ça me plait beaucoup, le côté naturel de la chose, oui je sais je radote mais putain c'est tellement rare des relations comme ça ! ceci dit au niveau des baisers on se rattrappe bien la nuit lol
un autre truc assez marrant c'est sa delicatesse avec moi, cette peur de me brusquer, d'aller trop vite, c'est touchant, frustrant aussi parfois, j'ai envie de prendre son visage dans mes mains et lui dire droit dans les yeux "mais vas-y imbécile brusque moi ! tu vois pas que j'attend que ça ?" mais je n'en fais rien parce que j'aime bien laisser durer les choses, ne pas prendre de décision, attendre, qu'on s'occupe de moi, et puis ça me plait aussi de le laisser mariner, oui je sais je suis une ptite couleuvre, paresseuse et retorse.
week end très sage donc !

et puis il faut que je vous parle de sa soeur aussi, on s'entend bien toutes les deux, ils ont 7 ans de différence, comme mon frêre et moi et je sais trop ce qu'elle ressent, j'étais elle y a pas si longtemps, jalouse de ma relation privilégiée avec mon frêrot mais soucieuse de ne pas m'imterposer non plus, pas évident, je lui facilite la tâche ceci dit, elle a de la chance, je ne suis pas très possessive

la mère m'inquiète un peu plus, elle est excellente, super sympa, un peu poule, un peu copine, très proche de son fiston, elle la joue cool mais elle veille au grain, j'ai la chance d'être dans ses bonnes grâces, j'espère que ça va durer ...

en conclusion : j'adore G, quand je suis avec lui, il n'y a personne d'autre qui compte, je ne regarde pas les autres mecs, je n'y pense même pas, je suis avec lui, c'est assez, je n'ai besoin de rien.

on prend le train ensemble lundi soir, il doit changer à N*** alors il en profite pour venir dire bonjour à mon papou qui m'attend et me demande en chemin s'il sait qu'on est ensemble, et bien non il sait pas et je n'ai pas spécialement envie qu'il sâche, mais bon ... je quitte G sur une bise et j'ai peur de l'avoir blessé, mais merde je suis comme ça, c'est à prendre ou à laisser, il le sait, faut m'aimer comme ça, je m'énerve toute seule parce que je ne sais pas si je devrais m'en vouloir ou pas et j'ai horreur de l'incertitude !

plus tard dans la soirée, maman appelle et me redemande comment s'appelle mon copain, blabla et je suis exaspérée d'avoir à le dire devant papa, et il rigole, ajoute qu'il est mignon est bien sympa etc pour rassurer ma mère, et moi je me sens bien idiote, à l'évidence mon père n'a jamais été duppe !
pff je vous jure !


dans le courant de la semaine je pense à Sylvio, je me suis décidée à contre coeur à laver les fringues qui sentaient lui mais j'espère toujours qu'il va m'appeler, je ne sais pas s'il le fera car je ne lui ai vraiment donné aucun espoir, et je n'ai pas demandé son numéro de tel car il me semble que ça aurait été vraiment de l'infidélité, oui je sais j'ai de ces arrangements avec ma conscience qui ne trompent que moi, mais merde je ne pouvais pas décemment lui dire que j'avais envie de le revoir d'ailleurs je ne me l'avoue même pas à moi ! alors j'attend qu'il fasse le premier pas


bon là on est vendredi 10 et j'ai encore des millers de choses passionnantes à vous raconter mais je pars dans un quart d'heure pour Nancy alors je me dépêche de publier parce que sinon je ne le ferai jamais, je ne sais pas quand je reviens, dans 3 semaines, 1 mois peut-être, j'essaierai de vous donner de mes nouvelles depuis un cyber café si c'est possible.

ce matin j'avais un message vocal de Sylvio, qui a appelé à 2h30 du mat, il espérait vraiment ne pas m'avoir ou quoi ? enfin bref m'embrasse, voulait prendre des nouvelles, aimerait me revoir, jusque là tout va bien, et me dit que je peux le rappeler ou le biper et il rappelera, ça c'est gentil parce que j'ai jamais de crédit, seul hic ce triple imbécile ne me donne pas son numéro de téléphone !!! franchement c'est pas la situation la plus frustrante du monde ?




Ecrit par , le Vendredi 10 Octobre 2003, 12:40 dans la rubrique A tout vent.

Commentaires :

toto le mytho
15-10-03 à 19:03

L'art du résumé.

Ici deux partie :
1/ Resumer automatique avec Copernic ( je sais tu préfere le manuel ! )
Le soir, totalement vanée, énervée, le coprs las, l'esprit en déroute, incapable de dormir pourtant, je vais me promener, juste envie de marcher droit devant, jusqu'à épuisement.

Tout le long du chemin, j'entend un bruit assourdissant qui semble venir de la mer, le vent est marin, je me demande si ce sont des vagues qui font un tel vacarme, je ne résiste pas et vais voir, suis la piste qui mène à la plage dans le noir, une belle moitiée de lune éclaire la digue et de l'autre côté : la plage, immense et inondée, il ya juste une langue de sable sur le bord que la mer vient recouvrir, le nez au vent je reste plantée les pieds dans le sable, à regarder les vagues qui s'étirent et se déroulent à l'infini dans leur grand fracas d'eau et de coquillages broyés, c'est magnifique, je voudrais y entrer tout entière, m'y fondre, y disparaître.

Je suis terriblement fatiguée mais j'y vais.

deux minutes après que j'ai quitté Sylvio, G appelle, je l'ai échappée belle.

ensuite appel de Frar, alors ça c'est une surprise, c'est un copain de G, et il est à G*** pour le week-end, me propose de se voir ce soir, bon mon rendez-vous galant tombe à l'eau quoi, je vais quand même passer chez lui et j'appelerai Frar dans deux heures pour qu'on se voit j'arrive chez Sylvio, toujours aussi craquant, me dit suppliant, "tu restes avec moi cette nuit ?"

je m'endors dans ses bras et dors comme un bébé, il est super confortable ce mec, et je me sens chez moi.

ça peut paraître bête mais y a des mecs comme ça dans les bras de qui on se sent chez soi et d'autres aussi beaux ou sympas qu'il puissent être où l'on se sent en terre étrangère, voire hostile, je ne sais pas expliquer c'est bizarre, c'est comme la danse, il y a des corps qui se fondent, et d'autres qui se heurtent, se contrarient, je ne sais pas exactement à quoi ça tient.

vers midi je vais à N*** en stop et achète un billet pour un train qui n'existe pas, j'emmène du vin pour la famille de G, je voulais des fleurs pour sa mère mais tout est fermé, zut!

plus tard dans la soirée, maman appelle et me redemande comment s'appelle mon copain, blabla et je suis exaspérée d'avoir à le dire devant papa, et il rigole, ajoute qu'il est mignon est bien sympa etc pour rassurer ma mère, et moi je me sens bien idiote, à l'évidence mon père n'a jamais été duppe!

dans le courant de l'a semaine je pense à Sylvio, je me suis décidée à contre coeur à laver les fringues qui sentaient lui mais j'espère toujours qu'il va m'appeler, je ne sais pas s'il le fera car je ne lui ai vraiment donné aucun espoir, et je nai pas demandé son numéro de tel car il me semble que ça aurait été vraiment de l'infidélité, oui je sais j'ai des ces arrangements avec ma conscience qui ne trompennt que moi, mais merde je ne pouvais pas décemment lui dire que j'avais envie de le revoir d'ailleurs je ne me l'avoue même pas à moi!


2/ Resumer manuel, façon bibi.
un jour j'apprendrai l'art cruel du résumé
il y a quand même des détails qui méritent qu'on s'y attarde un peu,
je suis une ptite couleuvre, paresseuse et retorse.
j'ai horreur de l'incertitude !
je ne suis pas très possessive
j'ai vraiment trop froid


j'espère que ça va durer ...
moi et mes idées bizarres






plus tard dans la soirée, maman appelle et me redemande comment s'appelle mon copain, blabla et je suis exaspérée d'avoir à le dire devant papa, et il rigole, ajoute qu'il est mignon est bien sympa etc pour rassurer ma mère, et moi je me sens bien idiote, à l'évidence mon père n'a jamais été duppe !
pff je vous jure !


j'aime les conversations qui roulent sur des tas de sujets, légères et faciles mais un peu subtiles quand même ... bref je passe vraiment un bon moment, relation fluide, je le taquine un peu, je ne résiste pas, et on rit beaucoup

 
encremarine
encremarine
21-10-03 à 10:12

Re: L'art du résumé.

en effet je prefere le manuel lol
si seulement c'était si simple !

mais dis moi qui es-tu ?
Fuck platon c'est ton blog ?
mais pourquoi y a des liens vers mes sites dedans ? n'ont pas l'air d'avoir grand rapport avec le reste, je suis intrigué là ...

 
Fuck platon
03-11-03 à 18:37

Re: Re: L'art du résumé.

Parce que tu as écris : " 6:52 pm - le regard du type
c'est embetant ca, a la fin, ce type il me regarde tout le temps, depuis le debut de l'annee, trois mois que je croise et recroise son drole de regard ... je sais pas comment definir ce regard, c'est tres curieux, je dirais profond, pas vraiment scrutateur mais intense je sais pas, et puis a la fois parfaitement indifferent, enfin de toutes facons ca ne tient pas debout, quand on regarde quelqu'un comme ca tout le temps, ca signifie tout sauf de l'indifference, ca m'intrigue, ca m'intrigue alors je le regarde aussi, forcement, mais c'est agacant aussi, il me fait baisser les yeux, et puis parfois il sourit, et la aussi c'est tres bizare, c'est un sourire tres special, un sourire evident, et je ne sais pas ce qu'il veut dire, c'est comme s'il parlait une autre langue, je ne comprend pas, ca me turlupine et puis voila trois jours que je n'ai pas croise ces yeux bleu gris de ciel d'orage ou d'eau trouble ou je ne sais quoi, quelque chose de pas tres clair, d'un peu effrayant, attirant aussi, trois jours pour realiser que je m'etais habituee, que je m'etais mise a l'attendre, a le chercher, a la provoquer meme ce regard, trois jours et je me rend compte qu'il me manque, c'est idiot, je n'ai jamais envisage la possibilite de parler au type du regard, ses yeux me suffisaient, ils etaient la comme temoins, prouvant que j'etais vivante, j'existais par et presque pour ca et maintenant quoi ?
"
C'est pour cela que je te suis sur le web.
D'autre part, pour ce qui concerne les liens mis IcI vers Fuck Platon, c'est pas moi qui les mets. Par contre c'est bien moi qui est mis des liens de mon Blogg vers le tiens. Le rapport avec la choucroute ? Je sais pas plus que toi ! Les choses ne sont pas aussi simple que les mots peuvent le faire croire. d'ailleurs c'est bien pour cela que je refuse obstinément de me conformer à une orthographe fixe. Le mots n'est qu'une vague approximation de l'objet ... alors ne feignons pas d'avoir organiser le monde avec nos mots .... Bref @ plus.


 
encremarine
encremarine
06-11-03 à 19:21

Re: Re: Re: L'art du résumé.

alors ca c'est interessant, c'est à cause du mec au regard que tu me lis ? c'est amusant vraiment, quant à tes pistes elles sont un peu labyrinthiques, je m'y perd ...